Edito du mois d'octobre

ÉDITO DU MOIS D'OCTOBRE


Coucou joli mois de merde.

Coincé entre l'été et pas encore l'hiver, Octobre pue autant des dessous de bras que ma prof de sport en seconde.

Mais on a la solution poussin. Déjà, plein d'articles qui butent et qui traitent de tout ce que t'aime, de la fasheune ouike aux soldats de la première guerre mondiale

Le Ladyfest s'est aussi chargé de te faire un programme de foufoufoufou,

avec une vagues de meufs artistes tellement classes

qu'on se dégoute nous même d'être pas aussi cools.

Et SURTOUT MEC, le 26,

Mercredi Equitation, le groupe génial parce qu'on joue dedans (et que ma mère l'a dit), partage une date avec Pins (OUAIS OUAIS MEC) à l'espace B.

Bon, bah en fait, le mois d'Octobre, pour qu'il sente bon,

il fallait juste mettre du Narta-Retard dessus.

Bon courage à toi poussin, ne te déguise pas pour Halloween (PLEASE) et n'oublie pas qu'on t'aime toujours aussi fort.

Ton amie, Marine.


lundi 16 juillet 2012

ALLER À UN FESTIVAL AVEC UNE STAR ET...


...et rencontrer d'autres Stars, le tout en Pologne.

Je pensais écrire un article sur les concerts que j’allais voir à l’Open’er Festival, puisque la programmation était plutôt pas mal… Finalement, ce qui était intéressant, était plutôt tous les événements qui gravitaient autour. Si tu n’es pas au courant cher(e) lecteur/rice sache que la Star Polonaise en question est la copine de mon frère Quentin. Je t’invite à la découvrir ICI dans une interview faite par mes soins. Elle s’appelle Monika Brodka et c'est une chanteuse.

Chaque année je me casse à Varsovie pour voir mon frère. Varsovie n’est pas très jolie, à part sa vieille ville (reconstruite à l’identique après les jolis bombardements de la 2de Guerre) mais elle a du caractère et on arrive vite à s’y sentir bien. Seulement, cette année, ma visite dans la capitale sera écourtée, car le plus grand festival Polonais « Open’er » autrement appelé « Heinenken » (puisque sponsor principal) ne se passe pas ici, mais à Gdynia, au Nord du pays (là où ya la mer!). Quatre jours de concerts prévus sous une pluie battante! On emprunte alors un « rain coat » et des « rain shoes »… à ceux qui ne viennent pas… Bref, ça s’annonce bien.

Dans le taxi direction l’Aéroport Frederik Chopin (oui il est polonais), Monika me dit avec son accent polish « The flat is cool, there are 4 independent rooms but there will be pictures of me everywhere". Sauf que je comprends « flight » avant de réaliser 10 minutes après, qu’elle parle de l’appartement où nous serons logé…gratuitement. L’appartement veut se la jouer vieille maison provençale, c’est un peu raté, mais ne crachons pas dans la soupe ; c’est quand même la grosse classe.

ma chambre

Chacun marque son territoire et arrive vite l’heure d’aller à Open’er. Grosse mission pour s’y rendre : 20 min de taxi + 15 min de bus prévu à cet effet + 10 min de marche boueuse.
Échange des tickets contre des bracelets VIP + Espace VIP avec terrasse surplombant le festival + Tickets boisson de quoi me mettre à sac, quatre jours d’affilée. 
Tout le gratin « cool » polonais est là ; Monika me présente Bidule ; un styliste renommé, quadragénaire aux longs cheveux grisonnants, habillé comme un hippie qui dort dans sa voiture (vraiment) MAIS qui possède un attaché case Louis Vuitton. Attention, le mec est sympa et tout ! Il fait craquer les minettes de mon âge, c’est sûr. 
Les seules stars que j’ai vu moi, c’est Carlos (juste avant sa triste disparition) dans la file d’attente de ma banque, Chevènement dans un hôtel…ah oui et Adel des 2be3 en Tunisie…

Au programme pour cette première soirée :  Bjork et New Order deux bonnes claques d'ailleurs.



Le lendemain, nous avons la journée pour profiter du soleil inattendu, au bord de la mer, une bière en terrasse. On a la dalle, il est 17h c'est l'heure du déjeuner. Qui dit Star, dit privilèges, mais, qui dit Star, dit aussi Paparazzi, et je l’aurai presque oublié… Monika a l’œil aiguisé en ce qui les concerne et en voit un au loin, on est alors obligé de faire un gros détour pour pouvoir enfin manger dans un restau, tranquille.

Nous découvrirons cette magnifique photo à notre retour à Varsovie.

RIEN


Il est 20h30, on arrive au festival, et là, l’ambiance est complètement chaotique. Une brume très dense nous empêche de voir à plus de 20 mètres. La musique de Krzysztof Penderecki se marie parfaitement avec le décor. Une foule de personnes qui marche dans l’épais brouillard, une scène qui rappelle fortement les films de Zombies.


Au programme Bon Iver et Justice. Monika est accrochée à son téléphone, elle avait essayé de capter les mecs de Justice à leur hôtel en fin de matinée, dans l’espoir de leur passer son album et pourquoi pas, déjeuner avec eux…une véritable petite groupie. La visite fut un flop, mais l’album réussit à tomber dans leurs mains. Elle espère recevoir un message de leur part (il faut savoir qu’il se sont déjà rencontrés 3 ans auparavant quand elle sortait avec un réalisateur français très connu, dont je ne dévoilerai pas le nom). Elle nous dit « je vais essayer d’aller en backstage, vous voulez quelque chose ? ». Mon frère Quentin et moi sommes plus portés sur Bon Iver, donc une photo, un autographe au pire. Quand Monika enregistrait à LA, elle a fait customiser une paire de Converse avec le Art Work de l’album de Bon Iver, donc pourquoi ne pas lui faire comprendre que nous sommes des fans psychopathes, en lui montrant la photo ?


Le concert commence bientôt, on se précipite dans la foule, et on se dit qu’on va chialer pendant tout le show…
Ils étaient 9 sur scène ; le son, le décor, les lumières ; tout était parfait. C’était un putain de beau et bon concert. J’ai pleuré sur Skinny Love et Flume, pendant que mon frère me touchait l’épaule, en mode « ça va aller ».


(c) Jacek Kurnikowski

Pause entre les deux shows… Bières. Monika reçoit enfin le sms tant attendu :
Gaspard Justice : « See you at the After Show ? »
On ne sait pas où c’est, mais l’espoir renaît.

Justice entre scène. 1h30 de live, les bass à fond les ballons. La croix illumine la scène, deux gros murs  de Marshall remplissent l’espace. Je suis assez sceptique au début, j’ai l’impression qu’ils ont appuyés sur Lecture et qu’ils gigotent un peu pour nous faire croire que ça mixe vraiment. Je suis mauvaise langue, et je rabats mon clapet au bout de quelques minutes. Bravo les gars.



Monika reçoit un appel de L’Organisateur du Festival (le mec l’aime bien, elle à joué au Festival l’année dernière)
«- Vous êtes combien ?
- Trois
- Ok, ramenez-vous à l’entrée du backstage, je viens vous chercher »

On court comme des bourrins, on a peur de rater le coche. Le mec nous fait entrer, et nous demande de monter sur son Quad… Pas si près les backstages…
À l’arrivée, on découvre deux préfab en plastique. Gaspard de Justice est dehors avec des mecs de Bon Iver.
- Hi ! Justin (Vernon… chanteur de Bon Iver)
- Hi ! Elsa
(…)
- Salut Gaspard.
- Salut, on se fait la bise. Moi c’est Elsa.

Quentin et moi sommes tout excités, les musiciens ne comprennent pas qui nous sommes et donc ce qu'on fou là...
On s’introduit dans la loge de Bon Iver et Justin revient avec des Guiness. Pour nous. Normal.  Le mec est normal, calme, gentil et content. Je sors mes Vogues superslim mentholées de puputes, je vois un de ces musiciens intrigué par la chose. Je lui en propose une, qu’il prend volontiers, je propose à Justin qui se trouve à côté de lui, il me dit « Non merci, j’ai ce truc là ». Ce truc-là en question est une sorte de pipe en bois cubique pour fumer de l’herbe. Il me le tend…comment refuser ?
« Bref », j’ai fumé le calumet de la paix avec Justin Vernon.

On leur propose de sortir avec nous, mais ils partent à Copenhague demain. Il sortent leurs bouteilles vides, de leur loge dans des cagettes de bois pour pouvoir les recycler. Normal.
J’aperçois le batteur, je le congratule. Mon frère montre la photo de ses chaussures au chanteur. Moment M pour demander une photo.


si si c'est moi la tête de conne

Il ne reste plus que Justice et leur Crew. Gaspard nous propose des bières et nous décidons de nous rejoindre à leur hôtel afin de laisser les membres fatigués aller se coucher et ceux qui sont motivés, aller faire la fête avec nous. On se fait « affréter » une voiture avec chauffeur, payé par le Festival et le Justice Crew s’en va en Tour Bus. Il n’en reste plus que 4, Xavier (l’autre DJ qu’on aura juste entreaperçu) va se pieuter aussi. On prend un taxi, direction « La grosse soirée du magazine K Mag » 

On gruge toute la queue, Quentin parle à l’oreille du visio « blabla on est avec Monika Brodka et Justice, on revient d’Open’er, donne nous des pass VIP ». BANCO.
On entre et là « BECAUSE WE ARE YOUR FRIEND !» se déclenche, le bouche à oreille plus vite que l’éclair.
Ils nous offrent à boire, Vodka Red Bull. Les mecs sont vraiment cools (en Pologne, hein, à voir si je les recroise à Paris les cocos). Monika aussi a le droit à ses chansons sur le dancefloor…les photos s’enchaînent, ils ne passent pas inaperçus avec leurs blousons Justice Custom. Puis, ils disparaissent. Je les retrouve plus tard dans l’espace VIP entourés de pleins de petites minettes polonaises. 
Il est 5h du matin, on commence à mourir. Je n’ai malheureusement rien vu de croustillant, pas d’emballage de nana, rien. Taxi, Dodo. Je désaoule mais mon cœur ne suit pas l’enculé. Le Red Bull : plus jamais.

Grasse matinée, Grosse glande, Grand restaurant.
C’est déjà l’heure de retourner au Festival. Ce soir, c’est Bloc Party, Franz Ferdinand et M83. Déçue.

Grasse matinée, visite de Gdansk. 
Le dernier jour de festival (The Mars Volta et The xx sous la pluie) nous l’avons troqué contre 260 zlotys de sushis. Honte sur nous.

Le lendemain, il nous restait encore une journée entière pour profiter de Sopot et de la plage. Les paparazzi ne nous ont pas loupé, enfin moi on s’en fout complètement, ils veulent du gros Love entre mon frère et Monika ! Au lieu de ça ils n’auront…

RIEN
si si c'est moi le ROBOT

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