...et
rencontrer d'autres Stars, le tout en Pologne.
Je
pensais écrire un article sur les concerts que j’allais voir à l’Open’er
Festival, puisque la programmation était plutôt pas mal… Finalement, ce qui
était intéressant, était plutôt tous les événements qui gravitaient autour. Si tu
n’es pas au courant cher(e) lecteur/rice sache que la Star Polonaise en
question est la copine de mon frère Quentin. Je t’invite à la découvrir ICI dans une
interview faite par mes soins. Elle s’appelle Monika Brodka et c'est une chanteuse.
Chaque
année je me casse à Varsovie pour voir mon frère. Varsovie n’est pas très
jolie, à part sa vieille ville (reconstruite à l’identique après les jolis
bombardements de la 2de Guerre) mais elle a du caractère et on arrive vite à
s’y sentir bien. Seulement, cette année, ma visite dans la capitale sera
écourtée, car le plus grand festival Polonais « Open’er » autrement appelé
« Heinenken » (puisque sponsor principal) ne se passe pas ici,
mais à Gdynia, au Nord du pays (là où ya la mer!). Quatre jours de concerts
prévus sous une pluie battante! On emprunte alors un « rain coat » et
des « rain shoes »… à ceux qui ne viennent pas… Bref, ça s’annonce
bien.
Dans
le taxi direction l’Aéroport Frederik Chopin (oui il est polonais), Monika me
dit avec son accent polish « The flat is cool, there are 4 independent rooms but there will be pictures of me everywhere". Sauf que je comprends
« flight » avant de réaliser 10 minutes après, qu’elle parle de
l’appartement où nous serons logé…gratuitement. L’appartement veut se la jouer
vieille maison provençale, c’est un peu raté, mais ne crachons pas dans la
soupe ; c’est quand même la grosse classe.
ma chambre
Chacun
marque son territoire et arrive vite l’heure d’aller à Open’er. Grosse mission
pour s’y rendre : 20 min de taxi + 15 min de bus prévu à cet effet + 10 min de marche boueuse.
Échange
des tickets contre des bracelets VIP + Espace VIP avec terrasse surplombant le
festival + Tickets boisson de quoi me mettre à sac, quatre jours
d’affilée.
Tout le gratin « cool » polonais est là ; Monika me
présente Bidule ; un styliste renommé, quadragénaire aux longs cheveux
grisonnants, habillé comme un hippie qui dort dans sa voiture (vraiment) MAIS
qui possède un attaché case Louis Vuitton. Attention, le mec est sympa et
tout ! Il fait craquer les minettes de mon âge, c’est sûr.
Les seules
stars que j’ai vu moi, c’est Carlos (juste avant sa triste disparition) dans la
file d’attente de ma banque, Chevènement dans un hôtel…ah oui et Adel des 2be3
en Tunisie…
Au
programme pour cette première soirée : Bjork et New Order deux bonnes claques d'ailleurs.
Le
lendemain, nous avons la journée pour profiter du soleil inattendu, au bord de la
mer, une bière en terrasse. On a la dalle, il est 17h c'est l'heure du déjeuner. Qui dit Star, dit privilèges, mais, qui dit Star, dit aussi Paparazzi, et
je l’aurai presque oublié… Monika a l’œil aiguisé en ce qui les concerne et en
voit un au loin, on est alors obligé de faire un gros détour pour pouvoir enfin
manger dans un restau, tranquille.
Nous
découvrirons cette magnifique photo à notre retour à Varsovie.
RIEN
Il est 20h30, on
arrive au festival, et là, l’ambiance est complètement chaotique. Une brume
très dense nous empêche de voir à plus de 20 mètres. La musique de Krzysztof
Penderecki se marie parfaitement avec le décor. Une foule de personnes qui
marche dans l’épais brouillard, une scène qui rappelle fortement les films de
Zombies.
Au
programme Bon Iver et Justice. Monika est accrochée à son téléphone, elle avait
essayé de capter les mecs de Justice à leur hôtel en fin de matinée, dans
l’espoir de leur passer son album et pourquoi pas, déjeuner avec eux…une
véritable petite groupie. La visite fut un flop, mais l’album réussit à tomber
dans leurs mains. Elle espère recevoir un message de leur part (il faut savoir
qu’il se sont déjà rencontrés 3 ans auparavant quand elle sortait avec un
réalisateur français très connu, dont je ne dévoilerai pas le nom). Elle nous
dit « je vais essayer d’aller en backstage, vous voulez quelque
chose ? ». Mon frère Quentin et moi sommes plus portés sur Bon Iver,
donc une photo, un autographe au pire. Quand Monika enregistrait à LA, elle a
fait customiser une paire de Converse avec le Art Work de l’album de Bon Iver,
donc pourquoi ne pas lui faire comprendre que nous sommes des fans
psychopathes, en lui montrant la photo ?
Le
concert commence bientôt, on se précipite dans la foule, et on se dit qu’on va
chialer pendant tout le show…
Ils
étaient 9 sur scène ; le son, le décor, les lumières ; tout était
parfait. C’était un putain de beau et bon concert. J’ai pleuré sur Skinny Love
et Flume, pendant que mon frère me touchait l’épaule, en mode « ça va
aller ».
(c) Jacek Kurnikowski
Pause
entre les deux shows… Bières. Monika reçoit enfin le sms tant attendu :
Gaspard Justice :
« See you at the After Show ? »
On
ne sait pas où c’est, mais l’espoir renaît.
Justice
entre scène. 1h30 de live, les bass à fond les ballons. La croix illumine la
scène, deux gros murs de Marshall remplissent l’espace. Je suis assez
sceptique au début, j’ai l’impression qu’ils ont appuyés sur Lecture et qu’ils
gigotent un peu pour nous faire croire que ça mixe vraiment. Je suis mauvaise
langue, et je rabats mon clapet au bout de quelques minutes. Bravo les gars.
Monika
reçoit un appel de L’Organisateur du Festival (le mec l’aime bien, elle à joué
au Festival l’année dernière)
«- Vous
êtes combien ?
-
Trois
-
Ok, ramenez-vous à l’entrée du backstage, je viens vous chercher »
On
court comme des bourrins, on a peur de rater le coche. Le mec nous fait entrer,
et nous demande de monter sur son Quad… Pas si près les backstages…
À
l’arrivée, on découvre deux préfab en plastique. Gaspard de Justice est dehors avec
des mecs de Bon Iver.
-
Hi ! Justin (Vernon… chanteur de Bon Iver)
-
Hi ! Elsa
(…)
-
Salut Gaspard.
-
Salut, on se fait la bise. Moi c’est Elsa.
Quentin
et moi sommes tout excités, les musiciens ne comprennent pas qui nous sommes et donc ce qu'on fou là...
On
s’introduit dans la loge de Bon Iver et Justin revient avec des Guiness. Pour
nous. Normal. Le mec est normal, calme, gentil et content. Je sors mes
Vogues superslim mentholées de puputes, je vois un de ces musiciens intrigué
par la chose. Je lui en propose une, qu’il prend volontiers, je propose à Justin
qui se trouve à côté de lui, il me dit « Non merci, j’ai ce truc
là ». Ce truc-là en question est une sorte de pipe en bois cubique pour
fumer de l’herbe. Il me le tend…comment refuser ?
« Bref »,
j’ai fumé le calumet de la paix avec Justin Vernon.
On
leur propose de sortir avec nous, mais ils partent à Copenhague demain. Il
sortent leurs bouteilles vides, de leur loge dans des cagettes de bois
pour pouvoir les recycler. Normal.
J’aperçois
le batteur, je le congratule. Mon frère montre la photo de ses chaussures au
chanteur. Moment M pour demander une photo.
si si c'est moi la tête de conne
Il
ne reste plus que Justice et leur Crew. Gaspard nous propose des bières et nous
décidons de nous rejoindre à leur hôtel afin de laisser les membres fatigués
aller se coucher et ceux qui sont motivés, aller faire la fête avec nous. On se
fait « affréter » une voiture avec chauffeur, payé par le Festival et
le Justice Crew s’en va en Tour Bus. Il n’en reste plus que 4, Xavier (l’autre
DJ qu’on aura juste entreaperçu) va se pieuter aussi. On prend un taxi,
direction « La grosse soirée du magazine K Mag »
On
gruge toute la queue, Quentin parle à l’oreille du visio « blabla on est
avec Monika Brodka et Justice, on revient d’Open’er, donne nous des pass
VIP ». BANCO.
Ils
nous offrent à boire, Vodka Red Bull. Les mecs sont vraiment cools (en Pologne,
hein, à voir si je les recroise à Paris les cocos). Monika aussi a le droit à
ses chansons sur le dancefloor…les photos s’enchaînent, ils ne passent pas
inaperçus avec leurs blousons Justice Custom. Puis, ils disparaissent. Je les
retrouve plus tard dans l’espace VIP entourés de pleins de petites minettes
polonaises.
Il est 5h du matin, on commence à mourir. Je n’ai malheureusement
rien vu de croustillant, pas d’emballage de nana, rien. Taxi,
Dodo. Je désaoule mais mon cœur ne suit pas l’enculé. Le Red Bull : plus
jamais.
Grasse
matinée, Grosse glande, Grand restaurant.
C’est
déjà l’heure de retourner au Festival. Ce soir, c’est Bloc Party, Franz
Ferdinand et M83. Déçue.
Grasse matinée, visite de Gdansk.
Le
dernier jour de festival (The Mars Volta et The xx sous la pluie) nous l’avons
troqué contre 260 zlotys de sushis. Honte sur nous.
Le
lendemain, il nous restait encore une journée entière pour profiter de Sopot et
de la plage. Les paparazzi ne nous ont pas loupé, enfin moi on s’en fout
complètement, ils veulent du gros Love entre mon frère et Monika ! Au lieu
de ça ils n’auront…
RIEN
si si c'est moi le ROBOT
Elso Carenza
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