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jeudi, 21 avril 2016

La guerre, la mémoire et l’Histoire

La guerre, la mémoire et l’Histoire

L’amour, la jalousie, les histoires

L’amitié, le partage, sans histoires

La guerre, le sang, l’étendard

La haine, le mépris, les mouchoirs

La passion, les tourbillons dans le brouillard

La solitude, l’hystérie, les trouillards

La violence, les séquelles, défouloir

Juchée sur mon perchoir

Je me fous de tout

Je me nourris de rien, d’art

Et à mes amis je dis, je donne

Les yeux fermés, bandés, comme à collin-maillard

À jamais, pour toujours mon amour

Avec ou sans caviar,

Parfois en grosse jaguar,

Car comme une série d’ampoules dans un couloir noir

Ils annihilent n’importe quelle souffrance sans faire-valoir.

Safia Bahmed-Schwartz

Safia est née en 1986 et porte à son auriculaire une très jolie bague en or. Quand on a proposé à cette artiste/prestidigitatrice/receleuse de passer des MP3 à notre soirée au Trabendo (on était tombées amoureuses d'elle en regardant son clip "Vaseline"), on a halluciné quand elle accepté (et on était aussi super contentes, elle a passé MARIAH CAREY). Puis on a re-halluciné quand elle nous a proposé de tenir une chronique qu'elle illustrerait de ses belles mains. Sérieux, comment pourrait-on dire non à Safia ? Tout son travail déglingue.