Histoire de faire original, autant parler de l’UMP.
La notion de « classe » politique fait maintenant référence à notre enfance. Vous me direz que les similitudes entre nos sénateurs et nos bambins sont plutôt flagrantes : une facilité déconcertante à faire la sieste, des difficultés à manger solide, ainsi que de sérieux problèmes d’incontinence.
Mais grâce à l’UMP on sait maintenant que les politiques non plus ne savent pas compter.
Petit rappel des faits :
Le scrutin, comme un symbole, est organisé le lendemain du beaujolais nouveau. Quoi de plus normal donc que de bourrer les urnes.
Lundi : JF Coppé est « officiellement » élu président de l’UMP avec 98 voix d’avance.
Evidemment, comme dans n’importe quelle belle démocratie africaine, chacun des candidats s’est auto proclamé vainqueur de l’élection et a crié à la fraude électorale. Je vous laisse décider qui fait les hutus et qui fait les tutsis.
Jeudi : F.Fillon revendique la victoire grâce aux voix des DOM-TOMS.
Compter un bulletin de noir comme un bulletin blanc, c’est une avancée à l’UMP.
Du coup, histoire de résoudre ce dilemme arithmétique, Fillon en appelle à la médiation de Juppé. Juppé rappelons-le qui « est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris ». Juppé comme « main innocente », tout de suite, ca crédibilise la chose.
Juppé aka « le meilleur d’entre nous » se sentant des ailes pour 2017, décide de faire sa vieille diva et refuse.
Du coup, les grands cerveaux de l’UMP nous pondent l’idée de génie. NON PAS UN MAIS DEUX SCRUTINS.
1/ référendum sur « faut-il revoter »
2/ revoter
Donc, encore plus de litiges possibles. C’est littéralement donner le bâton pour se faire battre. Imaginez un peu le brainstorming de malade dans les bureaux. « On passe pour des cons, à des années lumières d’une démocratie, du coup pour gommer un mauvais scrutin, on en fait deux ».
Tout ça pourquoi ? Pour être le délégué de la classe UMP. S-U-P-E-R.