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À part ma passion pour les films coming of age de lycéens, j’ai également une propension à regarder des films déprimants assez impressionnante. Je ne le fais pas forcément exprès, mais la plupart des synopsis qui m’intéressent quand je cherche quelque chose à regarder ont tendance à ne pas être très joyeux, et puis j’aime bien les films tristes, c’est apaisant.
Me considérant donc plutôt érudite en matière de dépression, je me suis permis de vous assembler un top 15 des films qui m’ont pas mal démoralisée ces dernières années, des fois que vous vous sentiez un petit peu trop heureux.
Cette liste est bien évidemment purement subjective.
#15 - MELANCHOLIA (Lars Von Trier, 2011)
J’ai failli ne pas mettre ce film dans la liste parce qu’il est vraiment très beau, mais cette espèce de métaphore fin du monde / absence de bonheur progressivement oppressante m’a vraiment foutu un coup. Je ne suis pas la plus grande fan de Lars von Trier, mais je dois m’incliner, il est le roi de la dépression. Chapeau.
#14 - THE VIRGIN SUICIDES (Sofia Coppola, 1999)
Ce film c’est un peu une sorte de brouillard plein de robes blanches et vaporeuses et de cheveux blonds de Kristen Dunst dans la lumière du soleil.
C’est à la fois plein de moments gênants et drôles, et immensément tristes, qui nous rappellent poétiquement que l’adolescence, c’était vraiment une période de merde, et que si on avait grandi dans le Michigan catho des années 1970, ils est possible qu’on se soit aussi volontairement empalé sur la cloture du jardin à treize ans.
#13 - MILLION DOLLAR BABY (Clint Eastwood, 2004)
Hilary Swank, reine des films durs.
La fin de ce film est tellement atroce et injuste, c’est même pas drôle.
#12 - A SINGLE MAN (Tom Ford, 2009)
Ce film commence et finit mal. Et ayant un faible pour Colin Firth, je n’aime pas le voir malheureux.
C’est un portrait qui me paraît juste de la solitude que l’on doit éprouver quand on s’est résigné à être seul. Qu’on parle au miroir en disant « let’s just get through the goddamn day », qu’on emmène son arme à feu au travail en se disant qu’on pourrait peut-être s’y suicider. Tout ça, quoi.
Ceci dit, j’ai trouvé ce film excellent et la photographie est vraiment chouette. Et je pense que si j’organisais mon suicide, je le ferais sûrement aussi méticuleusement que George.
#11 - MAGNOLIA (Paul Thomas Anderson, 2000)
Ceci n’est pas un film déprimant à proprement parler, il y a beaucoup de moments très drôles, PTA est un de mes réalisateurs préférés, le jeu de Tom Cruise est formidable (oh ces cheveux, ce pantalon en cuir, ce discours, quelle horreur),
mais c’est un film avec plusieurs histoires dedans, et chaque personnage a une vie pourrie, d’une façon différente, et la progression n’apporte pas forcément de résolution.
#10 - BLUE VALENTINE (Derek Cianfrance, 2010)
C’est l’histoire entrecoupée de flashbacks d’une relation entre Michelle Williams et Ryan Gosling, qui avait plutôt bien commencé, et qui s’est progressivement détériorée pour devenir une sorte de faux-semblant méga déprimant et tout le monde est super triste. En plus ça se passe dans un motel dégueulasse, et Ryan Gosling a une horrible calvitie de pervers.
#9 - OLD BOY (Park Chan-Wook, 2003)
AH CE FILM. Pour ne spoiler personne, je ne peux rien raconter de l’histoire, à part qu’au début, c’est un mec qui est kidnappé et enfermé dans une pièce pendant des années sans savoir pourquoi.
Ce n’est pas nécessairement le film en lui-même que j’ai trouvé déprimant, mais la constatation des horreurs que les gens peuvent infliger aux autres et à eux-même par vengeance et fierté, genre ça va changer quelque chose.
#8 - NEVER LET ME GO (Mark Romanek, 2010)
Je crois que la première fois que j’ai vu ce film, seule dans mon lit avec des chips, j’ai pleuré sans m’arrêter d’un bout à l’autre. Après j’ai passé ma soirée à maudire Kazuo Ishiguro, l’auteur du roman sur lequel il est basé.
Je ne dirais pas nécessairement que c’est un bon film, surtout que je ne supporte pas Keira Knightley, mais c’est l’enfer ces enfants élevés pour être des donneurs d’organes et mourir, c’est pas possible ça.
#7 - LILYA 4-EVER (Lukas Moodysson, 2002)
Je ne savais pas du tout ce qui m’attendait en regardant ce film, mais on comprend vite.
En gros c’est une petite russe chouquette qui sniffe de la colle avec ses copains dans sa banlieue comme toute russe chouquette qui se respecte et d’un coup tout bascule, elle se fait abandonner par sa mère qui part aux États-Unis avec un moche, ses potes balancent des sales rumeurs sur elle, elle est obligée de se prostituer parce que forcément elle a seize ans et pas un rond et finit par se faire embarquer dans une affaire de traffic humain en Suède. Et en plus c’est basé sur l’histoire vraie de Danguolé Rasalaité. Et en plus on sait que ça arrive à des milliers de filles tous les ans. Super, hein?
#6 - THE FOUNTAIN (Darren Aronofsky, 2006)
J’ai vu ce film au cinéma lors d’un rendez-vous avec un mec au lycée - encore une excellente idée, tiens. C’est un film très impressionnant et Hugh Jackman est merveilleux mais j’ai passé le rencard à pleurer, après j’avais de l’eye-liner jusqu’au menton et je voulais plus parler à personne.
#5 - THE HEART IS DECEITFUL ABOVE ALL THINGS (Asia Argento, 2004)
En gros, une junkie a un enfant trop jeune, elle l’abandonne, il lui arrive que des merdes, elle le récupère, elle le ré-abandonne, etc. Ce qui est fou c’est qu’à chaque fois qu’on pense que le gamin va s’en sortir parce que ça fait un moment que sa mère ne l’a pas détruit, bam elle revient et casse tout.
Comme quand t’es accrochée à un mec et que dès que tu te dis que t’es prête à passer à autre chose, il t’envoie un texto à quatre heures du matin. Ben c’est pareil.
#4 - BOYS DON’T CRY (Kimberly Peirce, 1999)
Tu passes les deux tiers du film avec l’horrible sentiment qu’il va se passer quelque chose de vraiment abominable, et quand ça arrive c’est encore pire que ce que tu pensais.
Cette histoire m’a revoltée sur tellement de points différents que je ne pourrais même pas les énumérer. Et le pire, c’est que tout ça s’est passé dans le Texas rural en 1993, et que vingt-deux ans plus tard, il y a toujours des gamins qui se suicident ou se font tuer parce qu’ils sont transgenres et/ou homosexuels, quand est-ce que les gens arrêteront d’être des animaux, et commenceront à s’occuper de ce qui les regarde?
#3 - REQUIEM FOR A DREAM (Darren Aronofsky, 2000)
C’est un mec qui s’appelait Raphaël qui m’avait filé le DVD de ce film en seconde, j’étais un peu amoureuse de lui et j’étais trop contente de regarder un film qu’il aimait bien. Arrivée à la moitié du film, mon enthousiasme s’était légèrement refroidi. À la fin du film j’avais envie de retourner chez ma mère. Cette gangrène, mec, cette grangrène.
Remarque inutile: Jared Leto a un peu la même tête de Mark Hamill quand il pleure, cette petite grimace de lapin.
Et ce mec s’est filmé en train de pleurer, j’aurais du faire pareil.
#2 - DANCER IN THE DARK (Lars Von Trier, 2000)
Pareil avec celui-ci, je l’ai regardé une seconde fois pour faire ce classement, et il va me falloir quelques années pour récupérer, il est TELLEMENT triste.
Björk joue une immigrée tchèque qui travaille dans une usine quelque part dans l’Amérique profonde, et qui met tout son argent de côté pour payer une opération pour empêcher que son fils devienne aveugle comme elle, et elle trouve refuge dans les comédies musicales, en particulier the Sound Of Music (qui est aussi ma comédie musicale préférée, donc tournée générale de larmes), mais évidemment tout le monde autour d’elle n’est pas bien intentionné, et on termine le film en se disant que l’humanité c’est vraiment de la merde.
Après on regarde des images de Björk en cygne à la cérémonie des Oscars en 2001 en jettant toute sa pile de mouchoirs à la poubelle, et ça va mieux.
#1 - LE TOMBEAU DES LUCIOLES (Isao Takahata, 1988)
L’histoire de deux enfants livrés à eux-même suite à la mort de leur mère pendant la seconde guerre mondiale au Japon, tiré d’une nouvelle semi-autobiographique de Akiyuki Nosaka.
J’ai vu ce film très jeune, c’est à la base un film pour enfant du Studio Ghibli, mais il est tellement dur et noir, qu’il m’a vraiment traumatisée, un peu comme quand ma mère m’a fait lire La Case de l’Oncle Tom quand j’avais huit ans.
Je n’avais pas osé le revoir jusqu’à maintenant, et je crois qu’il me faudra encore au moins une décénie pour m’en remettre.
J’aurais pu lister tellement d’autres films, je vous ai épargnés.
Debbie Downer, chargée de rabaisser le moral des troupes. À votre service.