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jeudi, 17 mars 2016

#tbt

Aussi carré qu’un cube, je ne suis pas une icône

Je suis, je pense, je fais,

Je fantasme parfois,

La mort, et la vie

Jamais la tienne

Elle ne me fait pas envie

Pour vivre il faut respirer

C’est tout, au début, surtout

J’aurai aime être Nietzsche, Courbet, Duchamp, Maupassant

Pas autant contesté, je ne suis que moi

Ma peau est marquée, mon teint, mon temps, maintenant

Google image certainement

La postérité sûrement

Sur ce

Sur ci

Sur ça

Les insultes

Les parjures

Sur ta vie

Sur ta fille

Sur ta tête

Sur ta mère

Tu jures

Entre tes deux épaules

Un vide, un mur

Comme une strip teaseuse tournant autour de sa barre

Ton corps se meut en beauté sans visage

Tu ne penses pas donc tu n’es pas

Tu suis, c’est tout

Tes conneries tu essuies

Tu parles d’argent que tu n’as pas

Tu penses à des femmes que tu ne connais pas

Tu joues à des jeux, sans les règles, sans pions, sans dés

De toi je me suis approchée, par curiosité

À toi je me suis mélangée

Tu n as pas tué le Christ, et pourtant tu m’attristes

Tu es un abject atome d’une masse d’humains immondes

Tu me répugnes par le seul fait d’être démuni de ce dont j’aimerais me débarrasser

Tu n’as aucune sensibilité.

Safia Bahmed-Schwartz

Safia est née en 1986 et porte à son auriculaire une très jolie bague en or. Quand on a proposé à cette artiste/prestidigitatrice/receleuse de passer des MP3 à notre soirée au Trabendo (on était tombées amoureuses d'elle en regardant son clip "Vaseline"), on a halluciné quand elle accepté (et on était aussi super contentes, elle a passé MARIAH CAREY). Puis on a re-halluciné quand elle nous a proposé de tenir une chronique qu'elle illustrerait de ses belles mains. Sérieux, comment pourrait-on dire non à Safia ? Tout son travail déglingue.