Günther est un putain d’enfoiros. Du genre à faire souffrir toutes les femmes qu’il rencontre. Pourtant il est petit et moche, s’accroche à ses conquêtes comme un parasite, a une fâcheuse attirance pour les vieilles passées 55 ans (mais peut faire des exceptions) et entretient une passion très malsaine pour les boobs. Un type de la pire des espèces.
Les boobs, il adore les maltraiter. Normal, Günther est un enculé de cancer du sein.
Ce prénom moche pour maladie moche, c’est Lili qui l’a trouvé. Lorsqu’elle a décidé de raconter en dessin ce qui venait de lui arriver. On suit alors avec elle les RDV chez le médecin, ses inquiétudes (à la place du téton perdu pendant l’opération, on fout quoi ? un tatouage en forme de coeur ou un nippie à paillettes ?) mais aussi les chouettes trucs qui peuvent arriver lorsqu’on traverse des moments difficiles : se rendre compte qu’on a des super copains par exemple, et qu’il ne faut s’occuper que de choses importantes, c’est à dire manger des bons trucs et adopter un chaton.
J’ai suivi ce blog pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’on me dise qui était la jeune auteure. Une copine de Montréal, ça m’a fait un choc. Mais on m’a aussi dit que Lili n’avait jamais été autant au taquet depuis qu’elle a appris cette pute de nouvelle. Ça doit pas être la fête du slip tous les jours, mais quand la vie commence à ressembler à une marre de pipi, faut pas se noyer dedans, faut apprendre à flotter dessus comme ce surdoué de Jésus (plus d’infos sur cette métaphore filée au 0145673498).
Lili dédramatise pour nous, pour elle, et ça fait du bien. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que de toute façon, le moral joue souvent un rôle dans l’évolution d’une maladie.
Allez donc faire un tour du côté de Tchao Günther, le blog BD qui fait un gros doigt et un grand sourire à la plus chienne des maladies :
et puis la page fan Facebook pour envoyer des câlins à Lili ou des photos de majeurs bien dressés à Günther : ici