Parfois je me dis qu’on a quand même chopé le bon filon avec Retard : un prétexte parfait pour tout faire à la bourre.

On vous a quelques fois parlé de notre groupe Mercredi Equitation par ici. Elsa y a fait de la batterie avant d’être remplacée par Elise, Marine s’occupait de la basse et du clavier, et moi de la guitare et du clavier. On s’est pas mal marrées à inventer des chansons sur nos histoires sentimentales foireuses, et à dégommer les caterings des SMAC dans lesquelles on nous faisait jouer. Sérieux, ne mettez jamais de la bouffe gratuite devant nos yeux. On a sorti quelques titres (que tu peux écouter sur Son de Claude, mixés par Olivier de Cheveu), on a fait des jolies photos, on a séduit quelques « acteurs » du milieu - ah ah -, on a tourné un clip et puis….. Rien. On a lâché l’affaire pour vaquer à de nouveaux projets ou sauver les meubles de notre webzine. Il fallait qu’on fasse des choix, et puis qu’on respire un peu. Soyons honnêtes, ça n’a pas que du bon de monter tout un tas de projets avec ses BFFs.

Abandonner un projet ce n’est jamais vraiment grave, mais quand même, le goût d’inachevé reste toujours un peu dans la bouche. Des heures de rush de notre dernier clip dormaient quelque part sur un disque dur, comme ça pour rien depuis un an et demi, et ça faisait bien chier. Alors comme une vieille pile de magazines qu’on retrouve dans son placard, on les a refilé à Martin. « Tiens c’est un clip qu’on a jamais réussi à finir, fais en ce que tu veux« .

BIM, le miracle, la résurrection.

Voici la livraison de clip la plus à la bourre de toute l’histoire de la musique, après même le split du groupe, mais PUTAIN, ÇA Y EST, ON L’A FAIT.

Milles mercis à Laura pour sa patience quand on se foirait sur la choré et tout le boulot qu’elle a bien voulu faire gratos avec son super chef op Hugo, à Martin pour son incroyable efficacité de monteur de l’extrême, à Maxime pour la choré qu’on a élaboré dans ma chambre sans qu’il ne trouve l’idée débile, et aux gens qui sont venus nous voir en concert sans mettre de bouchons d’oreilles. Enfin pardon à Jonathan d’avoir pété un projo (mais ça valait le coup non ?).