Aujourd’hui pour vous les poussins, le groupe marseillais IAM et la britannico-sri lankaise MIA vont s’affronter dans un combat mêlé de sang, chaînes en or et garrigue.
LE GONG A SONNÉ
Premier Round : AVOIR UN NOM COOL
Chez IAM tout le monde porte un nom de scène classe et majestueux, celui d’un pharaon : Akhenaton, Imhotep, Kheops, Kephren…
MIA elle s’appelle Maya. Genre comme Maya l’abeille. Niveau crédibilité scénique on a connu mieux.
IAM : 1 MIA : 0
Deuxième round : ÊTRE FAIR PLAY
En 1994, IAM fait déjà preuve d’une considérable humilité en rendant hommage à son adversaire avec la chanson « Je danse le MIA »
Que dalle du côté de Mia, qui s’est contenté de sortir un album foireux en 2010 (elle a avoué elle même qu’il était pourri) dont le titre était son propre prénom. Un « BOUH LÉGOCENTRIIIIQUE » et fin de l’action.
IAM : 2 MIA : 0
Troisième round : FAIRE PÉTER LA PERFORMANCE
MIA a pris du redbull et revient en force en donnant un uppercut qui fait bien mal avec son single Paper Planes. La grosse équipe est derrière : Diplo, Switch, un sample des Clash, et un contrat bien juteux pour la B.O du film Slumdog Millionnaire. On s’incline également devant ses clips réalisés par Romain Gavras à la sauce gangsta bling bling du désert saoudien et la chasse aux roux, créant le gros buzz à chaque fois.
IAM se défend bien avec son disque de diamant pour l’album L’école du Micro d’argent reçu en 2004, mais malheureusement il va falloir s’incliner :
MIA : 1 IAM : 2
Quatrième round : ÉCHAPPER À LA PERSÉCUTION
IAM a été interdit de se produire dans la ville d’Orange par le mignon et intelligent maire Jacques Bompard (ex FN), parce que BOUUH le rap c’est NUL.
MIA est une réfugiée politique, parce que gamine, papa est un peu trop copain avec avec les Tigres tamouls. Alors du Sri Lanka, ça fuit en Inde, ça galère pour manger et ça finit avec plus au moins d’encombre à Londres. Le tout à l’âge de 10 ans.
Séquence émotion : MIA : 2 IAM : 2
Dernier Round décisif : FOUTRE LE MALAISE
MIA annonce qu’elle n’aime pas Lady Gaga, laquelle serait, je la cite : « une de ses imitatrices ». Bon ben on va aller en parler à Madonna.
Mais IAM affirme ne pas aimer la techno parce que c’est de la musique pour les robots, la considérant même comme du « Fascisme musical ».
Ne sachant déterminer quelle est la pire de ces affirmations nous avons décidé de donner l’avantage à IAM qui selon nous accuse le coup depuis le début à cause de BOOBA qui ne les aime pas. (video ici)
Par élan d’empathie (quoi du chauvinisme?) nous déclarons donc le vainqueur de cet éclatant combat :
IAM !!!!!!
